Élaboration d’un vocabulaire du périurbain permettant de définir et analyser ses territoires, paysages et formes bâties
Le périurbain fait souvent l’objet d’études menées sur la base d’indicateurs plutôt quantitatifs qui stigmatisent le gaspillage foncier de son étalement, l’artificialisation des sols, le piètre bilan carbone qui révèle la domination de l’automobile, la faible performance énergétique des bâtiments, l’entre-soi qui y régnerait, la banalité et la répétitivité de ses espaces bâtis. Les historiens d’art ont longtemps laissé l’étude de ces territoires aux géographes, aux urbanistes ou aux sociologues. Les chercheurs de l’Inventaire général du patrimoine culturel ont en revanche été tôt confrontés au périurbain. Grâce à eux, le périurbain apparaît aujourd’hui comme un objet incontournable, qu’il convient d’étudier sur la base de critères plus qualitatifs et plus objectifs.
Le projet PERIURBAINS vise à élaborer un vocabulaire du périurbain, capable de décrire ce qui constitue ce territoire (zones commerciales, zones pavillonnaires, infrastructures, friches, etc.), un thesaurus multilingue, et une méthode de définition, d’analyse et d’évaluation des territoires, paysages et formes bâties du périurbain, à partir de territoires tests. Cette méthode est conçue pour être utilisable en d’autres champs de l’histoire de l’architecture et de la ville et par d’autres sciences de l’homme et de la société.
Responsable scientifique
Jean-Baptiste MINNAERT – Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels (InTRU), EA 6301
Type de projet
National
Appel à projets
Ministère de la Culture et de la Communication 2008
Durée
–