1 juin 2018 Rock’n’Eat Live, 32 quai Arloing 69009 Lyon (Entrée libre)
2 juin 2018 NTH8, 22 rue du C. Pegout 69008 Lyon (Entrée libre)
Cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France 1976-2016), soutenu par le programme Intelligence des patrimoines du CESR, THALIM et l’ANR.
Cette vingtième journée d’étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016), soutenu par le programme Intelligence des patrimoines du CESR, THALIM et l’ANR.
La scène punk à Lyon émerge dès la fin des années 1970, avec des groupes comme Starshooter, Electric Callas ou Marie et les Garçons (qui joue au festival punk de Mont-de-Marsan en 1977). Filmés par Georges Rey, ces premiers groupes font figure de patrimoine local. Mais la scène punk lyonnaise est active, diversifiée et engagée. Elle circule entre Saint-Etienne et Lyon en s’arrêtant à Givors. Sur les pentes de la Croix-Rousse, elle investit des squats, accueille Virginie Despentes qui en gardera son pseudo, multiplie les lieux de répétition où se croisent Haine Brigade ou Carte de Séjour. De Givors au Trokson, cette scène punk lyonnaise se redistribue depuis quarante ans jusqu’à Zone Infinie, Beaten Brats, Brice et sa pute ou Venin Carmin.
Au milieu des années 1990, au Pezner, ça décloisonne à tout va : Ça décloisonne à tout va. Un foyer de contre-culture émerge, qui accueille des performers comme Ron Athey ou Jean-Louis Costes, et des concerts de Lydia Lunch ou du groupe berlinois anti-nazi, anti-fasciste et anarchiste Atari Teenage Rio. La musique nourrit les engagements politiques. Le Do It Yourself, les collectifs et la solidarité produisent une scène diversifiée et créative qui ne cesse de se renouveler, en matière de production, de diffusion ou de création.
C’est cette histoire de la scène locale qui sera étudiée les 1er et 2 juin à Lyon, deux jours pendant lesquels les témoignages des acteurs et des actrices résonneront avec des communications d’historiens, de musicologues ou de géographes.
Découvrez le programme complet de cette journée sur le site Internet du projet PIND.
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