Sculpturoscope

La Vierge à l’Enfant, du réel au virtuel

 

25 mai – 10 septembre 2018

Musée des Beaux-Arts de Tours

Cette exposition-laboratoire propose pour la première fois de recourir aux outils numériques pour manipuler, lire et comprendre une sculpture comme jamais auparavant.

Le parcours de visite s’articule autour de trois statues de la Vierge à l’Enfant, un thème et des œuvres emblématiques de la Renaissance en Val de Loire dans l’entourage de Michel Colombe, artiste majeur à Tours entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle. Sculptées dans différents matériaux et peintes à l’origine pour certaines, ces statues étaient, avant d’être des œuvres d’art, des objets de dévotion.

Pour chaque œuvre, des interfaces numériques ont été spécifiquement développées. Les objets 3D virtuels ou imprimés créés à partir des sculptures ne se substituent pas aux œuvres originales, bien au contraire, ils en permettent une analyse plus poussée.

Une démarche interactive est proposée aux visiteurs : ils pourront tester plusieurs applications et manipuler des objets 3D, observer la surface des sculptures, pénétrer à l’intérieur, compléter virtuellement les parties manquantes, comparer des œuvres conservées à plusieurs kilomètres de distance, explorer les différentes phases de leur histoire, isoler et analyser des détails…

L’exposition permet ainsi d’expérimenter diverses approches sensibles de la sculpture, par le toucher, la vue, la prise en main de parcours de lecture, afin de comprendre tant l’œuvre singulière que la série. Une introduction présente l’histoire du projet de recherche ainsi que les machines utilisées (scanners 3D, objets imprimés, tests, etc.). La scénographie propose ensuite de découvrir les trois sculptures de Vierge à l’Enfant dans trois salles successives

 

Un projet de médiation scientifique valorisant les recherches du projet Sculpture 3D

Cette exposition est le fruit d’un projet de recherche, Sculpture 3D , financé par la Région Centre-Val de Loire et intégré au programme Intelligence des Patrimoines. Pendant trois ans, des historiens de l’art du Centre d’études supérieures de la Renaissance (Université de Tours, CNRS, Ministère de la Culture) et des chercheurs en informatique du Laboratoire d’Informatique Fondamentale et Appliquée de Tours ont développé des outils numériques au service de l’étude, de l’enseignement et de la valorisation du patrimoine sculpté de la Renaissance de la région.